Les 4 règles d’or pour être un patron de PME heureux


Qu’est ce qui rend heureux un dirigeant de PME? Quels sont ses sources de satisfaction? ses moteurs d’action? ses « satisfacteurs »? En quoi un diffèrent-il de ceux d’un PDG d’une grande entreprise?
Voici quelques-unes des questions que je me posais en rédigeant mon post précédent. J’ai donc interrogé Olivier Torres, professeur à l’Université de Montpellier et à Montpelier Business School, et fondateur de l’Observatoire Amarok avec Thomas Lechat.
Difficile, constate ce « PMiste » comme il se définit lui-même, de dresser un portrait type du dirigeant de PME. Car la PME est un « concept flou », vaste fourre-tout qui va, je le rappelle, de la boite de 2 employés avec un chiffre d’affaires de 20 000 euros à l’entreprise de 49 salariés avec un chiffre d’affaires de 49 millions d’euros!
Je lui ai néanmoins de réfléchir à quelques « règles d’or » susceptibles de favoriser l’épanouissement d’un patron de PME. Les voici donc, en fonction du degré de satisfaction (en intensité ou en fréquence) qu’elles procurent.
La satisfaction du client tu honoreras
Si un dirigeant est seul maitre à bord, s’il n’a de compte à rendre à personne, en revanche « le roi, c’est le client » note Olivier Torres. Facteur fondamental de bien-être humain (Olivier Torres n’aime pas le mot « bonheur » dans ce contexte), la satisfaction du client compte autant, davantage même que les profits dégagés.
Ton entreprise tu développeras
Peu fréquente mais située très haut dans l’échelle de satisfaction, la création d’entreprise, constitue, en elle-même, une autre motif de satisfaction. Mais ce peut aussi être un agrandissement des locaux, un déménagement ou des embauches. « Alors qu’un chef d’entreprise travaille comme un dingue, dans un climat général d’incertitude et de difficultés, le développement de son entreprise est générateur de joie, parfois même d’euphorie. C’est un acte créateur, salvateur ».
Des formations tu suivras
Les dirigeants se forment très peu. Mais quand il s’y mettent, « ils en tirent un sentiment de fierté légitime », qu’il s’agisse de demande très techniques, de stratégie d’entreprise ou de management. D’où ce paradoxe pointé par Olivier Torres: « plus on est formé, plus on demande de formations, car plus on est apte à évaluer ses manques et ses attentes ».
La lenteur de l’administration tu accepteras
Oui, même s’ils ont de bonnes raisons, les dirigeants de PME font souvent preuve d’ingratitude vis-à-vis de l’administration: « Une réponse favorable c’est normal, une réponse défavorable, c’est vécu très négativement ». Plutôt que de se taper la tête contre les murs, mieux vaut se plier au principe de réalité…
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